Episode 59 de Super Ciné Battle, le podcast où nous établissons le classement ultime du cinéma. Nous prenons vos listes que vous nous adressez pour les classer, du meilleur au pire afin d’obtenir LA liste ultime.
Stéphane : à son tour, la série Mind Hunter
Daniel : Plein de bouquins et de trucs liés à Kurosawa.
Le classement de tous les films cités dans cet épisode est disponible ici. Attention, Spoilers !
L’équipe de Super Ciné Battle débarque à Lille. Ce sera le samedi 9 Juin dans la boutique de jeux vidéo Games Wave. Vous avez pu voir son gérant dans l’épisode de mars de Gaijin Dash mais il a été surtout le sujet d’un documentaire tourné par Stéphane en 2013 pour Gamekult. On y sera dans l’après-midi vers 14h – 14h30. Venez avec vos bouquins et votre bonne humeur !
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Fun fact pour Stéphane: Richard Burton est enterré à moins d’une heure de voiture d’Annecy au cimeterre de Céligny en Suisse. Si le cinéphile pousse 30 minutes jusqu’à Tolochenaz, il pourra se recueillir sur la tombe d’Audrey Hepburn et terminer bien sûr sa virée sur la celle de Charlie Chaplin à Corsier.
Ah ouais mais ça veut dire aller en Suisse tout ça, je sais pas si je suis prêt dans le ventre de ma mère.
Oh putain, merci pour le lien du docu sur Games Wave, j’avais totalement raté cette vidéo à l’époque et surprise, je suis dans la liste des membres premium Gamekult au générique. 🙂 Je ne me souvenais plus que ça remontait autant !
Quitte à ne plus jamais en parler après, autant faire 10 épisodes sur les années 60, du 59 au 69 ! Kiss my ass ?
Bon allez, je vais sans doute pas me faire des amis, mais faut quand même que je le dise : 2001 m’a saoulé.
En tous cas, je suis resté à la porte. Je reconnais sans problème la beauté des plans, des décors et des effets spéciaux (hallucinants pour un film de cette époque), mais la lenteur du film n’est pas pour moi.
Et puis surtout, surtout, cette fin. Enfin, les 20 ou 30 dernières minutes totalement incompréhensibles, horripilantes de non-sens, m’ont gonflé. Je n’ai pas lu le livre, mais c’est quand même irritant de devoir le lire pour piger un truc à la fin du film.
Mais apparemment, la Terre entière trouve ce film génialissime alors même qu’un gros quart est incompréhensible. C’est pas pour moi.
(Je précise quand même que j’adore la grosse majorité des Kubrick).
Alors non la fin n’est pas un non sens mais c’est une expression purement sensorielle, le fait est que ça te force à envisager ce qu’il se passe à l’écran autrement. Ca demande un effort pour se décentrer de ses habitudes et aussi pour remettre en perspective le déroulement du film. Après aussi ça ouvre à un certain spectre d’interprétation selon les individus mais il y a une vraie cohérence dans la logique et le cheminement des interprétations possibles à travers les images qui, de façon brute et primale sont trop étrange pour les lire sans avoir à les décoder de façon active. Il y a un vrai sens mais selon les sensibilités la prise en compte de certains éléments donnent une tonalité légèrement différente selon le spectateur : le foetus est-il un signe de bienveillance (ce qui est l’idée de Daniel) ou de fragilité (ce qui a toujours été la mienne) ? Mais par contre on parle toujours de la prochaine et sans doute finale étape de l’évolution humaine mais selon les points de vue il y a la un espoir ou une mise en garde. C’est là toute la richesse du film.
Et attention j’ai pas dit que lire le livre est obligatoire pour comprendre la fin, juste que certains détails sont plus explicites (et ne pas les comprendre n’est pas un obstacle à la compréhension globale, la lecture du livre n’a fait que conforter la façon dont je prenais cette fin).
Prix Nobel de littérature, outre Kipling:
– Anatole France
– George Bernard Shaw
– Henri Bergson
– André Gide
– William Faulkner
– François Mauriac
– Ernest Hemingway
– Albert Camus
– John Steinbeck
– Jean-Paul Sartre
– Samuel Beckett
– Alexandre Soljenitsyne
– Gabriel García Márquez
– Günter Grass
– J. M. G. Le Clézio
– Mario Vargas Llosa
– Bob Dylan
Que des inconnus dont plus personne ne se souvient !
(désolé mais c’était trop tentant)
Benjamin, loulou, réécoute. Je parle des premières années du Nobel de littérature.
Maintenant relis genre les 20 premières années du nobel de littérature. Qui sont les auteurs mémorables dedans ?
1901 : Sully Prudhomme
1902 : Theodor Mommsen
1903 : Bjørnstjerne Bjørnson
1904 : Frédéric Mistral
1905 : Henryk Sienkiewicz
1906 : Giosuè Carducci
1907 : Rudyard Kipling
1908 : Rudolf Christoph Eucken
1909 : Selma Lagerlöf
1910 : Paul Heyse
1911 : Maurice Maeterlinck
1912 : Gerhart Hauptmann
1913 : Rabindranath Tagore
1915 : Romain Rolland
1916 : Verner von Heidenstam
1917 : Karl Adolph Gjellerup, Henrik Pontoppidan
1919 : Carl Spitteler
Bah Kipling.
Et même en allant plus loin, t’en as ptet un par décennie jusque dans les années 40.
Désolé je suis incollable sur Maurice Maeterlinck, un grand Monsieur
Né 10 ans avant Proust. Qui n’a rien eu, c’est con. On aura tôt fait de l’oublier celui-là.
Triste de te voir évincer Saul Bellow, Singer et Kawabata mais c’était pas la question ni ce que je disais.
J’ai lu tout Bellow mais j’étais Saul.
Franchement, une institution qui n’a toujours reconnu le travail de BHL je ne vois même pas pourquoi ça vaut la peine d’en discuter.
Hello la team,
Alors voilà il y a deux semaines à l’ecoute de cet épisode j’ai tout de suite stopé quand j’ai entendu « On va faire 2001 » et je me suis dit qu’il était temps de voir ce film.
Vu hier. J’ai été soufflé. Littéralement. D’une part par sa beauté, son élégance, sa mise en scène avec les valses. J’étais pas près dans le ventre de ma mère pour le dernier acte auquel je ne m’attendais absolument pas. Pour ma part j’y ai vu quelque chose de beaucoup plus simpliste (mais je suis encore en train de cogiter). L’évolution se fait au début par le meurtre, la prochaine se fait par la mort et une espèce de renaissance cosmique, le foetus flottant dans l’espace. Mais je me pencherai sur le livre du coup, ça m’ouvrira peut être d’autres portes.
Ah et pour le coup je n’ai été ému pour un sous par la mort de Hal.. quand l’astraunote reviens à bord il dit qu’il à réalisé ses erreurs, et que tout va bien se passer mais je n’y voyais qu’un énième supercherie, donc je me disais « hein hein hein bien fait, tu l’a bien cherché ». Mais je crois que je suis passé à côté de ses motivations de pourquoi il voulait se débarasser des humains. (a moins que j’y ai vu une entourloupe de sa part quand il annonce la panne et qu’ils ne trouvent rien d’anormale alors qu’en fait c’était vraiment une défaillance de HAL et non un plan de sa part…)
Enfin bref, j’ai vécu un très grand moment de cinéma et c’est en partie grâce à vous. Je vais me pencher sur le reste de la liste et filé écouter l’épisode 60!
Merci!
Et bien, de rien 🙂
2001, c’est un moment marquant de ma jeunesse.
Je me souviendrais toujours le lendemain de l’avoir vu, arriver au collège et dire « j’ai vu un film génial dans lequel y a pas de dialogue dans le première demi-heure, ni dans la dernière ! »… grand moment de solitude et personne avec qui causer de ce film avant quelques années.
Sinon je viens de me faire tout super ciné battle sur l’année écoulée pendant mes longues heures d’auto et merci beaucoup de m’avoir accompagné aussi bien.
Je rentre maintenant dans la phase plus chiante de devoir attendre les sorties et de n’avoir qu’un ou deux épisodes sur les prochains voyages… c’est le jeu ! à moins que je reprenne du n°1.
La liste n’est toujours pas à jour après plus d’un mois et demi ! Le marbre c’est long a graver mais après 59 épisodes il serait temps d’acheter une meilleure perceuse 😉
Et encore une fois le nom de ce grand réalisateur qu’est Franklin J. Schafner n’est même pas cité alors qu’il est question de son film l’extraordinaire « La planète des singes ». Que vous fassiez comme tout le monde m’etonne quand même un peu. Un peu honteux quand même !